Monsieur l’abbé Jules-Albert Ménard est
décédé le 12 décembre 2002 à l’Hôtel-Dieu de Québec. Ses funérailles présidées par Mgr Maurice
Couture ont été célébrées le 17 décembre 2002 en la Cathédrale Notre-Dame de
Québec, et son corps a été inhumé dans la crypte du Séminaire. Né à Québec le
13 août 1915, Monsieur l'abbé Jules-Albert Ménard a fait ses études au
Séminaire de Chicoutimi et au Grand Séminaire de Québec ; il fut ordonné à la
prêtrise le 11 juin 1938. Nommé au
Séminaire de Québec la même année, il fut pendant deux ans maître de salle au
Petit Séminaire, y enseigna jusqu'en 1971 les mathématiques, la géologie et
minéralogie et la chimie, sauf de 1940 à 1945 alors qu'il fit des études pour
l'obtention d'une licence ès sciences et, de 1971 à 1980, y travailla comme
bibliothécaire. Il fut également
professeur de chimie pour le baccalauréat en sciences hospitalières à l'Université
Laval en 1948 et 1949 et chez les Ursulines de Québec, de 1956 à 1963. Il exerça en outre son ministère sacerdotal à
la paroisse Notre-Dame des Victoires de 1954 à 1985. Il est décédé le 12
décembre 2002 à l’Hôtel-Dieu de Québec.
Ses funérailles présidées par Mgr Maurice Couture ont été célébrées le
17 décembre 2002 en la Cathédrale Notre-Dame de Québec, et son corps a été
inhumé dans la crypte du Séminaire.
Voici des extraits du témoignage
d’un de ses anciens étudiant, François Baby, professeur retraité de
l’Université Laval : « J'apprends avec beaucoup de regrets le décès
de notre ancien professeur, monsieur l'abbé Jules-A. Ménard. Comme vous vous le
rappelez, il nous avait enseigné la minéralogie et surtout la chimie, à l'aide
de l'édition rouge et or du manuel de Chimie générale de l'abbé Gagné qui
venait tout juste de sortir. À cet égard, je dois dire qu'il a été un
professeur remarquable, très aimé de ses étudiants. En toute amitié pour lui,
entre nous, nous l'appelions familièrement Julot et l'estimions beaucoup. Il
nous a d'abord permis d'acquérir avec beaucoup de rigueur et d'intérêt les
notions de chimie qu'il était chargé de nous transmettre, de même que des
moyens adéquats pour les utiliser ou les mettre en application. Mais nous lui
sommes redevables de beaucoup plus. D'abord parce qu'il a permis à nos jeunes
cerveaux de s'enrichir et de se développer en acquérant et en utilisant avec
enthousiasme des connaissances scientifiques. C'étaient les premières
expériences structurées et organisées en ce domaine que nous offrait notre
éducation. Nous lui devons aussi de nous
avoir permis d'acquérir et de développer une tournure d'esprit et une rigueur
qui étaient loin d'être familières à notre mentalité de jeunes québécois et qui
n'avaient que très peu de place dans nos traditions de société. Ce fut tout en
son honneur. Pour moi, il fut un véritable éducateur. Il avait découvert chez
moi la passion pour les sciences qui m'habitait et il a contribué à la
consolider et à lui permettre de se développer non seulement au contact de la
chimie, mais plus généralement de l'esprit scientifique. Il a accompli avec
nous, ses élèves, un véritable travail d'éducateur en faisant que l'esprit de
rigueur et de géométrie vienne compléter l'esprit de finesse que nos humanités
nous avaient permis à moi et à mes condisciples, d'acquérir et de développer…Par son enseignement et ses contacts avec nous, il
faisait à la fois figure et oeuvre de pionnier. Je lui dois beaucoup, mais
aussi toute une jeunesse pour laquelle il s'est dévoué avec empressement et un
grand sens du devoir et du service. »
Hermann Giguère,
Supérieur général du Séminaire de
Québec
Le 25 février 2003
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